La ménopause apparaît lorsque les ovaires cessent de produire des œstrogènes et de la progestérone, (les deux hormones clé qui contrôlent le cycle menstruel). La ménopause est en fait un phénomène qui se produit progressivement sur plusieurs années ; de nombreuses femmes en voient les premiers signes comme des menstruations qui tournent mal dans la quarantaine. L’âge moyen des dernières règles d’une femme est de 51 ans. Il est aussi remarqué que les fumeuses et les femmes plus minces aient tendance à atteindre la ménopause plus tôt. Comment faire alors face à cette réalité sans difficulté et sans stress ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble dans cet article.
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1. Les symptômes de la ménopause
Les symptômes de la ménopause peuvent être décourageants. Les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes ; un vagin sec (qui peut entraîner une inflammation et rendre les rapports sexuels inconfortables) et les problèmes urinaires sont directement causés par un faible taux d’œstrogènes. Cependant, de nombreuses femmes signalent d’autres symptômes, notamment :
- Une prise de poids ;
- La perte de libido ;
- Un manque d’énergie ;
- Des sautes d’humeur ;
- Des pertes de mémoire.
Les chercheurs ne savent pas si ces symptômes sont également dus à des changements hormonaux ; ou s’ils sont liés à des facteurs plus généraux de santé et de mode de vie. Des facteurs qui peuvent être liés à des bouleversements émotionnels qui sont courants à cette période de la vie du syndrome du nid vide chez les personnes âgés.
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2. La théorie hormonale
La thérapie hormonale substitutive (THS) était jusqu’à récemment le traitement standard pour les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale et l’amélioration du bien-être général. Cependant, il a été révélé que cette thérapie augmente le risque de cancer du sein, de caillots sanguins et d’accidents vasculaires cérébraux. Pour la plupart des femmes, le risque accru est faible. Pour 1 000 femmes d’une cinquantaine d’années utilisant l’hormonothérapie substitutive pendant cinq ans, six cas supplémentaires de ces affections ont été recensé. Il est donc utile de parler à votre médecin de votre risque individuel ; ce qui dépendra également de votre état de santé général et de vos antécédents familiaux. Si vous choisissez le THS, essayez de le prendre à la dose la plus faible pendant une période la plus courte possible et revoyez-le chaque année avec votre médecin. Il existe plusieurs façons de prendre une hormonothérapie substitutive ; y compris des crèmes et des comprimés topiques que vous mettez dans votre vagin. Ils sont efficaces si la sécheresse vaginale est votre principal problème.
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L’hormone synthétique tibolone
L’hormone synthétique tibolone est une hormone qui contribue aux bouffées de chaleur et à la sécheresse vaginale et peut augmenter votre libido. Mais comme l’HTS, elle augmente le risque d’accident vasculaire cérébral (plus que l’HTS) et de cancer du sein. La testostérone (que les femmes fabriquent en petites quantités et qui peut diminuer à la ménopause) est parfois la cause de la perte de libido. Cependant, elle peut provoquer de l’acné ou la pousse des cheveux, et faire baisser le taux sanguin de « bon » cholestérol.
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La clonidine
La clonidine, un médicament normalement prescrit pour l’hypertension artérielle, est parfois utilisée pour traiter les bouffées de chaleur. Elle est efficace chez certaines femmes, mais peut avoir des effets secondaires tels que la sécheresse de la bouche et la somnolence. Certains antidépresseurs peuvent également aider à traiter les bouffées de chaleur. Pour les femmes de moins de 50 ans qui présent des symptômes de ménopause, les pilules contraceptives peuvent à la fois soulager et contrôler les naissances.
En ce qui concerne les femmes qui préfèrent les remèdes « naturels », il existe une multitude de choix, dont l’agnus castus et le dong quai ; bien qu’il y ait peu de preuves de leur efficacité. Il existe également des inquiétudes quant à la sécurité, au contrôle de la qualité et aux interactions potentielles avec les médicaments conventionnels. Pour cela, nous vous conseillons de parler à votre médecin de tout traitement alternatif que vous prenez.
Certaines femmes optent pour l’actée à grappes noires, un remède traditionnel à base de plantes médicinales amérindiennes qui aurait des effets d’œstrogènes ; mais les études menées jusqu’à présent ont donné des résultats contraires. De plus, cette plante est liée à d’éventuels problèmes de foie. Consultez donc votre médecin si vous présentez des symptômes tels que la perte d’appétit, le jaunissement de la peau, des yeux ou des urines foncées. Le millepertuis, en revanche, peut aider à traiter une légère dépression.
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3. Les phyto-œstrogènes
Les phyto-œstrogènes sont des substances chimiques d’origine végétale dont on pense qu’elles ont des effets similaires à ceux des œstrogènes, ont suscité un grand intérêt scientifique. Ils sont particulièrement riches dans les aliments à base de soja comme le tofu et le méso. On les retrouve sous forme de compléments alimentaire. Une étude importante, publiée en 2007, n’a pas trouvé de preuves solides que les compléments réduisent les bouffées de chaleur ; de plus, l’on craint qu’ils n’augmentent le risque de cancers liés aux œstrogènes, bien qu’il n’y ait pas de lien prouvé.
4. Les hydratants et les lubrifiants
Les hydratants et les lubrifiants en gel bioadhésifs peuvent aider à résoudre les problèmes vaginaux ; aussi, le fait de garder un ventilateur dans la chambre, de dormir sur des draps en pur coton et de s’habiller en couches faciles à enlever aidera à soulager les bouffées de chaleur. Toutefois, éviter les éléments déclencheurs comme les aliments épicés et le café. Cependant, si vous manquez d’énergie et êtes généralement faible, prenez soin de vous en adoptant des comportements sains tels que :
- Bien manger ;
- Faire des exercices ;
- Apprendre une technique de réduction du stress comme le yoga ;
- Prendre du temps pour les choses que vous aimez.
Au fur et à mesure que le corps s’adapte aux changements hormonaux, la plupart des symptômes à l’exception de la sécheresse vaginale disparaissent après environ quatre ans. Mais il est essentiel de continuer à prendre soin de votre santé. Par ailleurs, la baisse du taux d’œstrogène rend de nombreuses femmes plus vulnérables à la perte osseuse et aux maladies cardiaques ; bien que les risques puissent être modifiés par une vie saine et, si nécessaire, par la prise de médicaments. En attendant, si les bouffées de chaleur vous dépriment, essayez plutôt de vous y habituer et de cohabiter avec ; cela devient moins lourd à porter. Vous pouvez également intégrer un groupe de femmes ménopausées afin de partager vos expériences. Cela vous fera beaucoup de bien.
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Nous vous invitons également à suivre la vidéo suivante qui explique sur « comment vivre sa ménopause en toute sérénité »
